Les actions du contrat sont l’aboutissement de la démarche pour contribuer la reconquête et à la préservation de de la qualité des cours d’eau et des milieux naturels sur le bassin du Haut-Allier. Les actions menées seront des travaux de restauration de la continuité écologique, des zones humides, de reconstitution de berges, l’accompagnement des pratiques agricole ou encore la sensibilisation et l’information des usagers du territoire. Le programme d’action est défini pour une période de 3 ans. Un bilan et des ajustements techniques financier sont faits à la fin de cette première phase de mise en œuvre définir la nouvelle programmation sur 3 ans.
21 porteurs de projets se sont manifestés et participeront à la mise en œuvre du programme d’actions.
Le programme d’actions est organisé en 3 volet :
- Volet A : pour les actions Agricoles
- Volet B : pour les actions Biodiversité et milieux : Zones humides, continuité et morphologie des cours d’eau
- Volet C : pour la Communication, l’animation et la gouvernance
VOLET A
Les actions concernant le volet agricoles visent à répondre aux objectifs de diminuer les pollutions diffuses (nitrates, phosphores, produits-phytosanitaires) en accompagnant et favorisant des pratiques qui concilient la pérennité économiques des exploitations et la fonctionnalité écologiques en liens avec la ressource en eau.
La mise en place s’organise en 3 axes :
- L’accompagnement collectif : des journées techniques, des groupes de travail collectifs, la recherche et la valorisation des productions (circuits courts, filières)
- L’accompagnement individuel : des diagnostic individuel d’exploitation, de conversion à l’Agriculture Biologique et l’accompagnement pour mettre en place les leviers identifiés (gestions des zones humides, changement des pratiques culturales, gestion du bocage, gestion et valorisation des prairies permanentes)
- Les études : Diminutions des consommations en eau sur les exploitations lait et la faisabilité (pertinence économique et écologique) de récupération des eaux de toiture, et diagnostic bocager pour prioriser l’intervention
VOLET B
Ce volet rassemble les actions en lien avec la ‘biodiversité’ et les milieux aquatiques. Les actions concernent ainsi la préservation et la restauration des zones humides, des berges et de la morphologie des cours d’eau.
Les actions sur les zones humides sont réparties en 3 volets :
- L’animation et la veille foncière : suite aux études préalable et à l’inventaire des zones humides réalisé dans le cadre du SAGE, un certain nombre de sites prioritaires sont identifiés. Il s’agit des zones humides qui jouent un rôle majeur sur le bon état des masses d’eau mais pour lesquelles la fonctionnalité est dégradée (hydrologique ou écologique). L’animation doit permettre de recenser et informer les propriétaires. Dans un second temps, la mise en place de plan de gestion et la réalisation de travaux sera envisagée.
- La mise en place de plan de gestion et de travaux : Suite aux études préalable, lorsque l’accord du (ou des propriétaires) des plans de gestion ont été obtenus. Dans le cadre du Contrat Territorial, il s’agit maintenant de mettre en place et réaliser les travaux de restauration sur ces sites.
- La poursuite d’études préalables : des sites particulier nécessitent l’élaboration de plan de gestion ou de dimensionnement avant d’engager les travaux et en accord avec les volontés des propriétaires.
Enfin, les actions concernant les milieux aquatiques sont là encore distingués en 3 axes :
- La restauration de la continuité écologique
- Les travaux de restauration des berges : mise en place de clôtures et d’abreuvoir, de petits ouvrages de franchissement pour le passage des engins et/ou du bétail, la plantation de ripisylve.
- La poursuite des connaissances du terrain pour réaliser des travaux de restauration dans le cadre du contrat et/ou d’entretien dans le cadre de la compétence GEMAPI.
VOLET C
La coordination des porteurs de projet sera un facteur clé de la réussite du projet. Comme il s’agit du premier contrat territorial à cet échelle, l’enjeu de cette première phase est de mettre en place une méthode de travail collective et efficiente pour l’ensemble des partenaires.
Enfin, la communication est désormais un outil incontournable. La stratégie de communication définit différentes catégorie d’intervention visant à toucher : le grand public (habitants et touristes), les élus, les financeurs et les activités économiques (agricole, industries, tourismes) ainsi que le jeune public.
Des journées d’informations, de formations, la mise en place d’un site internet et la diffusion de lettre d’information, sont autant outils qui seront mis en place progressivement.
